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La montre à 10 400€ de Léon Marchand

VISION Signature montre leon marchand
Léon Marchand brille à Paris 2024 avec style, alliant vitesse et élégance grâce à Omega.

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Léon Marchand, contrairement à Michael Phelps qui a une préférence pour la Seamaster, choisit une Omega plus raffinée pour orner son poignet lorsqu’il remporte ses médailles d’or. Les Jeux Olympiques offrent parfois des moments où un athlète local captive la foule en raflant plusieurs médailles, et c’est exactement ce que Marchand a accompli, suivant les traces d’Ian Thorpe à Sydney en 2000 et de Mo Farah à Londres en 2012. Surnommé « la baguette » par ses collègues américains en raison de ses origines françaises, ce nageur de 22 ans a décroché cette semaine quatre médailles d’or en compétitions individuelles. Il n’est donc pas surprenant qu’on le compare régulièrement à Michael Phelps, qui compte 23 médailles olympiques à son actif.

En observant Léon Marchand sur le podium à Paris 2024, on peut voir qu’il partage bien plus qu’une passion pour les médailles d’or avec Phelps : il est aussi amateur de montres, notamment des modèles Omega. Les deux athlètes ont d’ailleurs été réunis pour la campagne Paris 2024 d’Omega, la marque horlogère officielle des Jeux Olympiques depuis 1932. Cette campagne, intitulée « Les légendes inspirent les légendes », aurait pu être un pari risqué si Marchand n’avait pas su prouver sa valeur. Alors que Phelps a souvent été vu avec diverses versions de l’Omega Seamaster, Marchand semble, quant à lui, privilégier la vitesse. Durant les cérémonies de remise de médailles à Paris, il portait une Omega Speedmaster Chronoscope.

« On aurait pu penser qu’un nageur de ce calibre choisirait une Seamaster 300M ou une Planet Ocean, mais il a opté pour la Speedmaster Chronoscope », explique Robert-Jan Broer de Fratello, un spécialiste des montres Omega.

Pour les Jeux de Paris 2024, Omega a dévoilé deux modèles de Speedmaster Chronoscope de 43 mm, disponibles en acier et en or. Le chronographe, avec ses échelles concentriques datant des années 1880, a toujours attiré l’attention, mais ces nouveaux modèles sont équipés d’un mouvement à remontage manuel. Marchand n’a pas opté pour l’un de ces mouvements, peut-être par goût personnel ou par superstition. La principale différence réside dans les marquages rouges des cadrans auxiliaires, la lunette et l’aiguille des secondes, ainsi que dans le fond transparent du boîtier, qui laisse entrevoir les rouages du mouvement, contrairement à un fond gravé Paris 2024. « C’est une montre au design très classique, et son choix est sans doute motivé par l’esthétique plutôt que par l’étanchéité », précise Broer, rejoint par de nombreux amateurs de montres qui trouvent ce modèle particulièrement élégant.

« Je ne pense pas qu’un nageur olympique ait besoin d’une montre de plongée, car ils n’en portent généralement pas lors des compétitions », note Broer en soulignant la fonctionnalité de ce modèle. « Marchand a fait un choix intriguant avec la Speedmaster. Néanmoins, l’échelle pulsométrique pourrait être utile pour un nageur, tout comme le chronographe pour mesurer les temps hors de l’eau. » Quelles que soient les raisons de son choix, une chose est claire : Léon Marchand est sous le feu des projecteurs en France, et il mérite amplement ce moment de gloire.

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